. Seul .

Le Soleil frappait sur sa robe, entré dans l'ambience, l'étalon marchait. Ses foulées étaient souples et cadencés, sa robe frisonnait, dégoulinante d'eau fraiche. Sa crinière plaqué contre son encolure arqué. Il répondit au Soleil par un ronfflement de naseaux, et poussa un hennisement rauque. Il frappa le sol de ses sabots, s'inclinant souplement devant son seul maitre : Le Soleil. Il prit un galop bruyant, inccapable de mesurer ses foulés. Les yeux fermer, sa crinière et sa queue suivant difficilement ses foulées sauvage, il se cabra frénétiquement.

Marchant doucement sur la plage, l'étalon balancait sa queue de gauche à sa droite, sans but. il ne cherchait rien ni personne. Aucun être vivant ne connaissait sa présence. Ben sur, qui interresserait - il d'être ami avec un aveugle ? Personne ne comprend, et personne ne veut comprendre. Si seulement ... Quelqu'un pouvait venir vers lui, et lui parler. Lui dire comment est le paysage, quelle est la couleur de l'eau et le prévenir quand un oiseau vole au dessus de sa tête. Si quelqu'un faisait ça, il serait alors quelqu'un d'heureux.
Equalypso voulait voir, voulait pouvoir revoir autre chose que la gueule de l'humain qui l'a fouetté, et qui lui a retiré sa vue, pourtant si précieuse.
Poussant un bref hennissement, ilk sentit soudain un choc, qui le poussa dans l'eau. Se reprennant, il ne savait ni ce qui l'avait percuté, ni pourquoi. Dressé sur ses quatres pattes, il pointta ses oreilles vers l'avaant, perdu au millieu de l'eau tiède.